

THE QUEEN AND I
2012
Durée : 16 épisodes de 46 minutes
Résumé : Kim Bung Do est un érudit du 18ème siècle vivant à l'époque de la dynastie Choseon. En effectuant un voyage dans le temps il se retrouve en 2012. A côté de ça, il y a Choi Hee Jin une jeune actrice qui n'arrive pas à percer après cinq ans passés dans l'industrie du divertissement... Elle joue actuellement dans un drama d'époque dans lequel elle incarne le rôle de la reine In Hyun.
Tous deux vont se rencontrer et Choi Hee Jin va se présenter à lui en tant que la reine In Hyun, la reine qu'il veut sauver de l'exil et réintégrer sur le trône. Il va profiter de ses sauts dans le temps pour essayer de changer le passé et découvrir le 21ème siècle.
Tous deux vont se rencontrer et Choi Hee Jin va se présenter à lui en tant que la reine In Hyun, la reine qu'il veut sauver de l'exil et réintégrer sur le trône. Il va profiter de ses sauts dans le temps pour essayer de changer le passé et découvrir le 21ème siècle.
Source : Nautiljon
Les cours continuent et les occasions de regarder des dramas hors Viki - soit sur ordinateur - diminuent. En attendant de pouvoir attaquer de longues séries, je m'occupe en regardant une deuxième fois My Girlfriend is a Nine-tailed Fox, et je termine en trois jours The Queen and I, un drama que j'avais dans ma ligne de mire depuis un bon bout de temps pour le casting. Cela faisait longtemps que je voulais voir l'actrice Yoon In-Na dans le rôle principal, car ses apparitions comme rôle secondaire dans beaucoup d'autres histoires m'avaient marquée dans le bon sens (Secret Garden, The Greatest Love, My Love from the Star...).
Typiquement le genre de série que j'adule. A dire vrai, depuis que j'ai commencé à regarder du fantastique, j'ai beaucoup de mal à accrocher aux histoires dites « banales », avec de la tranche de vie ou de l'universitaire. Il m'en faut toujours plus, et The Queen and I a su me l'offrir : du début à la fin, c'était un vrai plaisir de revoir l'univers des gisaengs et leurs instruments traditionnels, de leur relation avec les hommes, de la Corée à l'ancienne époque que j'ai toujours trouvée magnifique – bien que parfois très cruelle.
Depuis My Love from the Star, je suis accro au croisement des univers : j'aime quand le passé et le présent se rencontrent, ou que le présent et un univers totalement parallèle en font de même. C'est simple : ça me garde en haleine jusqu'au bout.
Et celui-ci ne fait pas exception : dans un mélange de Gu Family Book pour l'univers historique, avec les femmes de compagnie à tomber et les amants puissants, et My Love from the Star pour la différence d'âge, de culture et le thème de la filmographie. Je l'ai dévoré. Littéralement. Et mon rhume m'a vite moins dérangée quand j'ai été obligée de rester à la maison et que ma seule option avait été de commencer ce petit bout de chef d'½uvre.
Bien sûr, il est impossible de parler de The Queen and I sans évoquer la romance et ses... galoches de pur bonheur. Tenez-vous donc à votre chaise, car croyez-moi, on est bien loin du simple touche-lèvre asiatique ! A chaque nouvelle scène d'amour qui paraissait, je suis quasiment sûre qu'un sourire béat s'épanouissait sur ma bouche : c'est juste splendide ! On y croit, on le vit, on est heureux.
La façon dont les acteurs se donnaient pour ces scènes ont d'ailleurs étonné plus d'une fois le public coréen, mais tout est devenu clair quand j'ai appris qu'ils se couraient déjà après lors du tournage – on comprend mieux. Bon, certes, depuis, c'est terminé entre eux deux... Mais on peut les remercier de s'être aimés de manière fictive et réelle à fois ; il faut voir le résultat que ça donne !
Les larmes sont également de la partie (forcément, l'histoire promet d'avoir ses côtés tragiques). Et bon sang, ce que j'ai pu ressentir la douleur des deux protagonistes... C'était horrible. Le désespoir prend à la gorge et je me souviens avoir pleuré lorsque Hee-Jin hurle dans l'hôpital après avoir lu la mort du personnage historique qui représente l'amour de sa vie. C'était vraiment très bien joué et accueilli. Il y aussi l'entêtement de Boong-Do à sauver son entourage antérieur et celui de revoir sa belle un jour, quel qu'en soit le prix. La lettre à la fin donne un côté très poétique au drama, et le personnage de Yoon-Wol m'a bien attendrie : elle est forte et blessée par un amour à sens unique, un personnage dans les clichés secondaires mais pas trop.
Les instants de jalousie sont souvent hilarants, ceux qui se doivent d'être touchants le sont, et les découvertes de Boong-Do dans le monde du futur sont assez rigolotes à voir - surtout quand Hee-Jin lui raconte des bêtises et s'amuse du fait qu'il soit novice.
In-Na, souvent dans la peau d'une amie proche de l'héroïne, un peu maladroite sur les bords et parfois même dans celle de la méchante, je voulais voir ce qu'elle donne dans un rôle bien à elle. Son visage innocent et sa façon de parler m'avaient bien amusée à l'époque, et la voir désormais au premier plan est étrange... mais pas déplaisant. Etant donné que j'ai désormais achevé mon visionnage, je peux le dire : son jeu m'a paru très correct, même si elle n'en fait pas au point de devenir un coup de c½ur – je pense que ses rôles secondaires garderont jalousement le titre.
Au début, j'étais un peu réticente – je tenais à déceler chacun des mauvais et des bons points pour me faire une idée de cette actrice, et elle me donnait beaucoup de fil à retordre. Parfois, je la trouvais trop expressive, et parfois pas assez : au final, en enchaînant les épisodes, je me suis laissée aller au plaisir de la série et son personnage collait parfaitement au contexte. Le fait est que les scénaristes ne lui ont pas inventé un caractère qui se détache énormément de ce que l'on voit d'habitude ; simplement plus passionnée que le reste, on va dire. C'est un choix bien adapté puisque le scénario ne permet pas d'introduire trop d'éléments à la fois.
Ensuite, il y a bien entendu l'acteur principal, alias Ji Hyun-Woo ! Bon, je vous l'accorde : au premier coup d'½il, je l'ai trouvé bien laid, même si je ne sais pas vraiment pourquoi. Peut-être qu'il me paraissait un peu vieux sur les bords, avec ses yeux qui tombent et ses postures impassibles. Au final, il faut croire que les coréens ont le don de dévoiler leur charme au fur et à mesure de l'avancement des épisodes : sérieusement... à la fin je fondais.
J'ai également apprécié le caractère du personnage qu'il jouait (Kim Boong-Do), car pas une seule seconde il ne pense se réfugier à l'époque moderne afin d'éviter le danger de la sienne. Il connait les événements de sa vie et se donne du mal pour se sauver sans pour autant modifier le cours de celle des autres, et pour une fois, les retournements de situations ne sont pas incessants. Le drama se regarde super rapidement et s'avale sans faire d'histoires.
The Queen and I : un amour hors du temps, qui défie les limites et force les barrières spacio-temporelles. Le destin inévitable qu'on provoque et qu'on combat : une histoire très émouvante qui est et restera l'une de mes favorites. Les larmes de l'actrice sont très éprouvantes et poussent celles du téléspectateur à jaillir, comme le charme de l'acteur principal fera fondre beaucoup de femmes.
Petite précision par contre : la scène qui entame l'épisode 1, je n'ai pas trop compris son importance. Je pensais la retrouver à la fin du dernier forcément - ce qui nous annonce inévitablement une happy-end - et à ma grande surprise elle n'y était pas. Une erreur de la part des scénaristes ? Je ne suis pas sûre, pourtant je ne pense pas avoir sauté de scène entre deux.
Deux OST magnifiques : Same Sky, Different Time et I'm going to meet you.